L’amont agricole : Une consolidation des acteurs pour répondre aux défis du XXIe siècle
L’amont agricole : Une consolidation des acteurs pour répondre aux défis du XXIe siècle
Au XXe siècle, l’agriculture moderne a répondu avec succès au défi qui lui était posé : nourrir une humanité grandissante. Cela n’a pu être possible que par une remarquable élévation de la productivité. Un infléchissement de situation semble toutefois s’opérer. Alors que la demande alimentaire mondiale sera encore dynamique au cours des prochaines décennies, un plafonnement des rendements semble se dessiner. Ce constat intervient alors que le réchauffement climatique, la nécessité de préserver les écosystèmes et les nouvelles demandes des consommateurs appellent à repenser les modes de production.
S’appuyant sur la révolution industrielle des biotechnologies, de l’informatique et de l’intelligence artificielle, de nouvelles solutions pour l’agriculture se développent. L’édition génomique va offrir de nouvelles perspectives à la sélection végétale. Les intrants deviennent plus performants, sûrs et écologiques. Les capteurs connectés, l’analyse « big data » et la robotique font émerger l’agriculture numérique. Les gagnants de ces mutations technologiques seront les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement. Les perdants pourraient être les fournisseurs d’intrants… à moins qu’ils ne se réinventent. Cette formidable « disruption » de la filière n’aura rien d’un fleuve tranquille. Elle est tributaire d’efforts conséquents en matière de R&D.
La dynamique des innovations agronomiques s’appuie sur un écosystème comprenant des organismes de recherche publique, des PME, des startups et de grands groupes internationaux. Chaque type d’acteurs présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres. Cette diversité favorise la dynamique de l’innovation. La collaboration des acteurs, dans le cadre de partenariats public-privé, est à encourager.
Le présent document a été réalisé par Asterès, avec le concours du think tank agriDées et le soutien financier de Bayer.
Au XXe siècle, l’agriculture moderne a répondu avec succès au défi qui lui était posé : nourrir une humanité grandissante. Cela n’a pu être possible que par une remarquable élévation de la productivité. Un infléchissement de situation semble toutefois s’opérer. Alors que la demande alimentaire mondiale sera encore dynamique au cours des prochaines décennies, un plafonnement des rendements semble se dessiner. Ce constat intervient alors que le réchauffement climatique, la nécessité de préserver les écosystèmes et les nouvelles demandes des consommateurs appellent à repenser les modes de production.
S’appuyant sur la révolution industrielle des biotechnologies, de l’informatique et de l’intelligence artificielle, de nouvelles solutions pour l’agriculture se développent. L’édition génomique va offrir de nouvelles perspectives à la sélection végétale. Les intrants deviennent plus performants, sûrs et écologiques. Les capteurs connectés, l’analyse « big data » et la robotique font émerger l’agriculture numérique. Les gagnants de ces mutations technologiques seront les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement. Les perdants pourraient être les fournisseurs d’intrants… à moins qu’ils ne se réinventent. Cette formidable « disruption » de la filière n’aura rien d’un fleuve tranquille. Elle est tributaire d’efforts conséquents en matière de R&D.
La dynamique des innovations agronomiques s’appuie sur un écosystème comprenant des organismes de recherche publique, des PME, des startups et de grands groupes internationaux. Chaque type d’acteurs présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres. Cette diversité favorise la dynamique de l’innovation. La collaboration des acteurs, dans le cadre de partenariats public-privé, est à encourager.
Le présent document a été réalisé par Asterès, avec le concours du think tank agriDées et le soutien financier de Bayer.