Réforme de la filière visuelle : évaluation des recommandations de l’IGAS
L’étude « L’avenir de la santé visuelle : innover pour compenser le manque d’ophtalmologues » menée par ASTERES début 2020 dresse des projections de la demande et de l’offre dans la filière. En considérant les rythmes actuels de hausse des orthoptistes et de baisse puis de hausse des ophtalmologues (qui sont similaires à celles de l’IGAS pour ces derniers), on obtient un déficit d’offre et donc une hausse des temps d’attente jusqu’en 2043. Seulement, en utilisant les outils existants pour gagner en productivité, il est largement possible de faire face à la hausse de la demande et de compenser la baisse des ophtalmologues.
Dans le détail, trois outils permettent de répondre dès 2030 à la hausse de la demande : la montée en puissance du soutien administratif (un employé administratif en soutien des ophtalmologues), l’essor de la télémédecine productive (où la consultation est plus courte qu’en présentiel grâce aux économies de temps sur l’installation et le départ) et l’utilisation des programmes d’intelligence artificielle (pour analyser les images de l’oeil).
A horizon 2040, les pouvoirs publics devront anticiper les nouvelles capacités d’offre du secteur. Le développement concomitant du nombre d’ophtalmologues, du travail aidé, du soutien administratif, de la télémédecine productive et de l’intelligence artificielle pourrait conduire à une abondance d’offre qui dépasserait la hausse projetée de la demande.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par Point Vision pour travailler sur la filière visuelle.
L’étude « L’avenir de la santé visuelle : innover pour compenser le manque d’ophtalmologues » menée par ASTERES début 2020 dresse des projections de la demande et de l’offre dans la filière. En considérant les rythmes actuels de hausse des orthoptistes et de baisse puis de hausse des ophtalmologues (qui sont similaires à celles de l’IGAS pour ces derniers), on obtient un déficit d’offre et donc une hausse des temps d’attente jusqu’en 2043. Seulement, en utilisant les outils existants pour gagner en productivité, il est largement possible de faire face à la hausse de la demande et de compenser la baisse des ophtalmologues.
Dans le détail, trois outils permettent de répondre dès 2030 à la hausse de la demande : la montée en puissance du soutien administratif (un employé administratif en soutien des ophtalmologues), l’essor de la télémédecine productive (où la consultation est plus courte qu’en présentiel grâce aux économies de temps sur l’installation et le départ) et l’utilisation des programmes d’intelligence artificielle (pour analyser les images de l’oeil).
A horizon 2040, les pouvoirs publics devront anticiper les nouvelles capacités d’offre du secteur. Le développement concomitant du nombre d’ophtalmologues, du travail aidé, du soutien administratif, de la télémédecine productive et de l’intelligence artificielle pourrait conduire à une abondance d’offre qui dépasserait la hausse projetée de la demande.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par Point Vision pour travailler sur la filière visuelle.