Faut-il acheter ou louer son logement ?
MeilleurTaux
Acheter ou louer? Si la réponse à cette question pouvait paraître évidente dans les années 2000, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui.
En effet, avec une augmentation des prix des logements anciens de 7,4% par an en moyenne entre 2000 et 2010, il ne fallait pas plus de quelques années (généralement moins de 5 ans) pour permettre à un acheteur de revendre son bien avec une plus-value compensant amplement l’ensemble des frais liés à son acquisition (frais de notaire, frais d’agence, intérêts versés, etc.) et à son entretien. Dès lors, le choix d’acheter plutôt que de louer était la solution de bon sens pour tout ménage ne prévoyant pas de déménager à court terme.
Aujourd’hui, l’évolution des prix immobiliers est incertaine, que cela soit sur le court, moyen ou long terme. Une croissance des prix comparable à celle des années 2000 est une hypothèse peu vraisemblable, notamment parce que le poids du logement dans le budget des ménages deviendrait difficilement soutenable. L’hypothèse d’une croissance des prix comparable à celle du revenu des ménages est donc à privilégier. L’acquisition d’un logement ne serait alors plus une opération aussi rentable qu’au cours des années 2000 et le choix de louer deviendrait économiquement rationnel sous certaines conditions alors qu’il ne l’aurait pas été auparavant.
Ces conditions tiennent notamment à la durée de détention du bien, à la capacité d’apport du ménage, aux taux d’emprunt et au rendement espéré d’un placement financier. L’impact de l’évolution future des prix reste néanmoins l’élément déterminant. Une croissance anticipée des prix de 4% par an au lieu de 2% modifie nettement les résultats en faveur de l’achat.
Le cabinet Asterès a été mandaté par MeilleurTaux.com pour réaliser cette étude.
Acheter ou louer? Si la réponse à cette question pouvait paraître évidente dans les années 2000, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui.
En effet, avec une augmentation des prix des logements anciens de 7,4% par an en moyenne entre 2000 et 2010, il ne fallait pas plus de quelques années (généralement moins de 5 ans) pour permettre à un acheteur de revendre son bien avec une plus-value compensant amplement l’ensemble des frais liés à son acquisition (frais de notaire, frais d’agence, intérêts versés, etc.) et à son entretien. Dès lors, le choix d’acheter plutôt que de louer était la solution de bon sens pour tout ménage ne prévoyant pas de déménager à court terme.
Aujourd’hui, l’évolution des prix immobiliers est incertaine, que cela soit sur le court, moyen ou long terme. Une croissance des prix comparable à celle des années 2000 est une hypothèse peu vraisemblable, notamment parce que le poids du logement dans le budget des ménages deviendrait difficilement soutenable. L’hypothèse d’une croissance des prix comparable à celle du revenu des ménages est donc à privilégier. L’acquisition d’un logement ne serait alors plus une opération aussi rentable qu’au cours des années 2000 et le choix de louer deviendrait économiquement rationnel sous certaines conditions alors qu’il ne l’aurait pas été auparavant.
Ces conditions tiennent notamment à la durée de détention du bien, à la capacité d’apport du ménage, aux taux d’emprunt et au rendement espéré d’un placement financier. L’impact de l’évolution future des prix reste néanmoins l’élément déterminant. Une croissance anticipée des prix de 4% par an au lieu de 2% modifie nettement les résultats en faveur de l’achat.
Le cabinet Asterès a été mandaté par MeilleurTaux.com pour réaliser cette étude.