Éradiquer l’hépatite C en France : Quelles stratégies publiques ?
Fondapol
Une révolution thérapeutique radicale est en cours et ouvre la voie à une éradication du virus de l’hépatite C (VHC) en France en seulement quelques années : quinze, dix ou seulement cinq ans si des politiques publiques efficaces sont adoptées.
Une éradication rapide du virus suppose deux prérequis : le coût des traitements innovants doit être compatible avec leur généralisation et les stratégies de dépistage doivent permettre d’identifier rapidement les personnes ignorant leur infection, qu’elles appartiennent à des groupes vulnérables, comme les usagers de drogues, ou à la population générale.
Le premier prérequis pose la question du « juste prix » des médicaments innovants. Un prix « juste » peut se révéler légitimement élevé et satisfaire à la fois les besoins de la collectivité – accès large pour un coût complet et intertemporel supportable – et ceux des laboratoires – réalisation d’un profit permettant de pérenniser leurs efforts de R&D.
Le second prérequis suppose de s’intéresser au système français de dépistage et de prise en charge des hépatites virales. Celui-ci s’avère assez performant, bien qu’encore largement perfectible (rationalisation de la médecine de ville, meilleure coordination ville-hôpital, amélioration du parcours de soin hospitalier et de la coordination intra-hospitalière…).
Afin d’assurer une éradication rapide du VHC en France, l’étude formule dans cette note six propositions concrètes et opérationnelles à destination des décideurs politiques, nationaux comme locaux.
Le cabinet Asterès a été mandaté par la Fondapol pour réaliser cette étude.
Une révolution thérapeutique radicale est en cours et ouvre la voie à une éradication du virus de l’hépatite C (VHC) en France en seulement quelques années : quinze, dix ou seulement cinq ans si des politiques publiques efficaces sont adoptées.
Une éradication rapide du virus suppose deux prérequis : le coût des traitements innovants doit être compatible avec leur généralisation et les stratégies de dépistage doivent permettre d’identifier rapidement les personnes ignorant leur infection, qu’elles appartiennent à des groupes vulnérables, comme les usagers de drogues, ou à la population générale.
Le premier prérequis pose la question du « juste prix » des médicaments innovants. Un prix « juste » peut se révéler légitimement élevé et satisfaire à la fois les besoins de la collectivité – accès large pour un coût complet et intertemporel supportable – et ceux des laboratoires – réalisation d’un profit permettant de pérenniser leurs efforts de R&D.
Le second prérequis suppose de s’intéresser au système français de dépistage et de prise en charge des hépatites virales. Celui-ci s’avère assez performant, bien qu’encore largement perfectible (rationalisation de la médecine de ville, meilleure coordination ville-hôpital, amélioration du parcours de soin hospitalier et de la coordination intra-hospitalière…).
Afin d’assurer une éradication rapide du VHC en France, l’étude formule dans cette note six propositions concrètes et opérationnelles à destination des décideurs politiques, nationaux comme locaux.
Le cabinet Asterès a été mandaté par la Fondapol pour réaliser cette étude.