Prévention des pénuries : d’autres stratégies que les relocalisations sont envisageables


17 novembre 2020

La crise sanitaire déclenchée par le coronavirus a provoqué des bouleversements économiques considérables. Certains secteurs ont vu leur marché s’effondrer tandis que la demande a explosé pour d’autres. C’est notamment le cas des produits d’hygiène et d’entretien, qui étaient indispensables pour lutter contre l’épidémie. La réactivité du secteur a permis une hausse rapide de la production de gel hydroalcoolique et a ainsi limité les pénuries. Cela n’a pas été le cas d’autres secteurs, comme les masques et les respirateurs, pour lesquels la hausse de la demande a été plus lente et dont les échanges ont été bridés par des interdictions d’exportations.

La crise sanitaire et les difficultés d’approvisionnement ont fait surgir un débat sur la relocalisation de certaines industries de façon à renforcer la souveraineté française. Avant de s’engager dans une politique de relocalisation massive de l’industrie, il convient de réfléchir à plusieurs questions auxquelles se propose de répondre cette note. Quels sont les déterminants qui augmentent le risque de pénurie ? Dans ce cas, les relocalisations sont-elles toujours la meilleure solution ?

Cette note est issue d’une étude intitulée « La crise du Covid-19 : un accélérateur pour L’industrie des produits d’hygiène et d’entretien » réalisée par Asterès pour l’AFISE de juillet à septembre 2020. Cette étude mettait en lumière la réactivité de l’industrie des produits d’hygiène et d’entretien à la crise sanitaire du coronavirus.

Sur la base de cette étude, Asterès a pu généraliser les déterminants de l’adaptabilité d’un secteur d’activité en période de crise ainsi que les productions qu’il serait pertinent de relocaliser ou non.

Retrouvez la note complète ici.