Les biotechnologies végétales : Elément incontournable du nouveau cycle de croissance

Les biotechnologies végétales : Elément incontournable du nouveau cycle de croissance


Initiatives biotechnologies végétales / Fédération des industries de la semence


Initiatives biotechnologies végétales / Fédération des industries de la semence

Contrairement à ce que pensent les tenants de la « longue stagnation », l’économie mondiale est au départ du cycle d’innovation le plus fort depuis ce que l’on a nommé « la première révolution industrielle ». Le XXIe siècle sera marqué par l’émergence des NBIC dans le quotidien des entreprises et des ménages. NBIC, soit quatre lettres pour quatre domaines scientifiques en pleine effervescence : Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives. Les avancées dans les NBIC s’opèrent par bonds et vont se traduire par de puissantes vagues d’innovations qui vont impacter l’ensemble des secteurs économiques, modifiant les modes de production ainsi que l’offre de biens et de services.

Les biotechnologies végétales constituent l’un des principaux sous-segments des NBIC. Ce domaine en pleine ébullition produit, notamment, des plantes génétiquement modifiées (PGM) qui contribuent depuis près de vingt ans à mieux nourrir la population mondiale. Les PGM permettent d’accroître les rendements agricoles tout en réduisant l’empreinte écologique des cultures. En limitant les recours aux produits phytosanitaires, elles allègent la charge de travail des agriculteurs et protègent leur santé, comme celle des consommateurs. Le génie génétique permet en outre d’améliorer les qualités nutritionnelles des plantes. Le Riz doré, enrichi en bêta-carotène, permet ainsi de lutter contre les carences en vitamine A qui affectent de nombreux de pays en développement.

L’Europe est presque absente du classement des pays producteurs de PGM, avec seulement 5 pays qui en cultivent très modestement. L’interdiction d’en produire en France est un signal négatif envoyé aux chercheurs, aux semenciers, aux agriculteurs et aux industriels français. Pour ces acteurs, avides de progrès et confrontés à la concurrence internationale, l’utilisation des avancées scientifiques est une condition nécessaire au maintien de leur compétitivité à long terme, et donc de leur pérennité. Si la France venait à maintenir son opposition de principe aux PGM, elle se couperait de marchés mondiaux en forte croissance. A long terme, le préjudice pour l’économie française se mesurera en termes de croissance perdue et d’emplois, tant dans les secteurs agricoles qu’industriels que, par effet d’entrainement, dans les services.

Le cabinet Asterès a été mandaté par la Fédération des industries de la semence pour réaliser cette étude.