Le secteur de la biologie médicale : Etat des lieux et réformes souhaitables
Le secteur de la biologie médicale : Etat des lieux et réformes souhaitables
Fédération des laboratoires de biologies médicales
Fédération des laboratoires de biologies médicales
L’étude formule trois propositions pour le secteur de la biologie médicale. Celles-ci s’inscrivent dans une logique d’efficience, avec un accent mis sur la rationalisation des volumes plutôt que sur des baisses autoritaires de prix.
- Permettre aux biologistes de déterminer eux-mêmes la Nomenclature générale des actes professionnels et, en contrepartie, mettre en place une enveloppe fermée pour financer les examens de biologie médicale. Le montant de l’enveloppe pourra être déterminé par une concertation entre les biologistes et l’assurance maladie. Ce montant devra en outre intégrer l’évolution de l’indice général des prix, ainsi que l’évolution des prescriptions d’analyses. L’objectif est notamment de responsabiliser l’assurance maladie sur la rationalisation des volumes.
- Privilégier un mode de régulation des dépenses de biologie médicale basé sur la rationalisation des volumes, en intégrant par exemple des référentiels de prescriptions dans le calcul de la rémunération à la performance des médecins.
Les prescriptions de médicaments sont incluses dans les critères qui déterminent la rémunération à la performance des omnipraticiens. Nous proposons d’étendre la mesure aux prescriptions d’analyses.
- Permettre que les recours volontaires des patients aux dépistages du VIH et des hépatites B et C puissent se réaliser au sein des laboratoires sans prescription, et gratuitement pour les populations fragiles.
De manière générale, les laboratoires ont un rôle important dans la prévention et sont les principaux acteurs du dépistage. La densité du réseau de laboratoires sur le territoire, la fiabilité de leurs résultats (notamment assurée par des normes de qualité), et la présence d’un personnel qualifié pour le rendu des analyses font des laboratoires de biologie médicale des lieux privilégiés pour l’exercice du dépistage in vitro.
En parallèle, il y a les centres d’examens, souvent librement accessibles et gratuits, mais dont l’efficacité fait débat. Nous préconisons la diminution du nombre de ces centres et la redirection de leurs patients vers les laboratoires de biologie médicale dont la qualité est garantie.
Le cabinet Asterès a été mandaté par la Fédération des laboratoires de biologies médicales pour réaliser cette étude.
L’étude formule trois propositions pour le secteur de la biologie médicale. Celles-ci s’inscrivent dans une logique d’efficience, avec un accent mis sur la rationalisation des volumes plutôt que sur des baisses autoritaires de prix.
- Permettre aux biologistes de déterminer eux-mêmes la Nomenclature générale des actes professionnels et, en contrepartie, mettre en place une enveloppe fermée pour financer les examens de biologie médicale. Le montant de l’enveloppe pourra être déterminé par une concertation entre les biologistes et l’assurance maladie. Ce montant devra en outre intégrer l’évolution de l’indice général des prix, ainsi que l’évolution des prescriptions d’analyses. L’objectif est notamment de responsabiliser l’assurance maladie sur la rationalisation des volumes.
- Privilégier un mode de régulation des dépenses de biologie médicale basé sur la rationalisation des volumes, en intégrant par exemple des référentiels de prescriptions dans le calcul de la rémunération à la performance des médecins.
Les prescriptions de médicaments sont incluses dans les critères qui déterminent la rémunération à la performance des omnipraticiens. Nous proposons d’étendre la mesure aux prescriptions d’analyses. - Permettre que les recours volontaires des patients aux dépistages du VIH et des hépatites B et C puissent se réaliser au sein des laboratoires sans prescription, et gratuitement pour les populations fragiles.
De manière générale, les laboratoires ont un rôle important dans la prévention et sont les principaux acteurs du dépistage. La densité du réseau de laboratoires sur le territoire, la fiabilité de leurs résultats (notamment assurée par des normes de qualité), et la présence d’un personnel qualifié pour le rendu des analyses font des laboratoires de biologie médicale des lieux privilégiés pour l’exercice du dépistage in vitro.
En parallèle, il y a les centres d’examens, souvent librement accessibles et gratuits, mais dont l’efficacité fait débat. Nous préconisons la diminution du nombre de ces centres et la redirection de leurs patients vers les laboratoires de biologie médicale dont la qualité est garantie.
Le cabinet Asterès a été mandaté par la Fédération des laboratoires de biologies médicales pour réaliser cette étude.