Pour que la coiffure sorte de la crise et exprime son potentiel économique et social

Pour que la coiffure sorte de la crise et exprime son potentiel économique et social


CNEC Fédération de la coiffure


CNEC Fédération de la coiffure

Le secteur de la coiffure fait aujourd’hui face à quatre grands paradoxes :

  1. Alors que la demande de services aux ménages augmente, notamment celle liée à la beauté et au bien-être, le chiffre d’affaires du secteur décline et l’emploi se contracte ;
  2. Alors qu’une classe aisée,voire très aisée,se développe dans les villes (notamment sur le segment des séniors), les prix moyens des coupes restent bas;
  3. Alors que les grands coiffeurs français connaissent un vif succès à l’étranger, le secteur génère peu de valeur ajoutée «perçue» auprès des consommateurs français;
  4. Alors que l’activité de la coiffure est intensive en main-d’œuvre, créatrice de lien social et offre des emplois à des jeunes faiblement qualifiés, elle est peu considérée par les pouvoirs publics.

Pourtant, l’analyse économique montre que ce secteur dispose d’un immense réservoir de valeur ajoutée «réelle», et donc de croissance et d’emplois, sur le territoire français comme à l’international. Il pourrait notamment être tête de pont en matière d’emploi des jeunes et d’ascenseur social. Néanmoins, pour que ce potentiel s’exprime, une inflexion des politiques privées et publiques est nécessaire.

Le cabinet Asterès a été mandaté par le Conseil national des entreprises de coiffure pour réaliser cette étude.