Analyse économique des coûts du cancer en France
Entre 2007 et 2017, les coûts du cancer ont largement augmenté en France, passant de 12,5 milliards à 18,3 milliards d’euros.
Ce coût global s’explique tout d’abord par les dépenses de soins, qui ont augmenté de plus de 50% entre 2004 et 2017, pour atteindre 16,5 milliards d’euros. Les pertes de revenu économique disponible pour la société s’élèvent quant à elles à 771 millions d’euros selon l’approche basée sur la méthode dite des « coûts de friction », prenant en compte les arrêts de travail et la perte de production liée à l’absence. A cela s’ajoutent les dépenses liées aux politiques de prévention, au dépistage et à la recherche publique.
L’étude présente également un calcul basée sur une approche mesurant l’ensemble de la richesse produite par un individu, dite des « flux de revenus actualisés ». Selon nos calculs, les cancers pris dans leur ensemble ont entraîné une perte moyenne de 16 années de vie, pour des personnes atteintes d’un cancer décédées avant leur retraite. En 2017, cela représente au total plus de 2,3 millions d’années potentielles de vie perdues.
Face à ces constats, l’étude apporte des pistes d’évolution. L’augmentation de la prévention et du dépistage permettrait de maîtriser les dépenses liées aux soins en agissant en amont de la maladie. La régulation de ces dépenses implique également de revoir les principes de tarification des traitements : l’une des solutions avancées consiste à conditionner le remboursement à l’efficacité du traitement, un procédé mis en place en Allemagne, en Ecosse ou aux Etats-Unis. Enfin, sur le plan organisationnel, il est nécessaire de renforcer les outils diagnostic et apporter un meilleur appariement patient-traitement.
L’étude menée par le cabinet Asterès et l’Institut International de Cancérologie de Paris a permis d’analyser au plus près le coût annuel du cancer en France, qui comprend les coûts des soins en établissement ou de ville et les pertes de production pour l’économie.
Entre 2007 et 2017, les coûts du cancer ont largement augmenté en France, passant de 12,5 milliards à 18,3 milliards d’euros.
Ce coût global s’explique tout d’abord par les dépenses de soins, qui ont augmenté de plus de 50% entre 2004 et 2017, pour atteindre 16,5 milliards d’euros. Les pertes de revenu économique disponible pour la société s’élèvent quant à elles à 771 millions d’euros selon l’approche basée sur la méthode dite des « coûts de friction », prenant en compte les arrêts de travail et la perte de production liée à l’absence. A cela s’ajoutent les dépenses liées aux politiques de prévention, au dépistage et à la recherche publique.
L’étude présente également un calcul basée sur une approche mesurant l’ensemble de la richesse produite par un individu, dite des « flux de revenus actualisés ». Selon nos calculs, les cancers pris dans leur ensemble ont entraîné une perte moyenne de 16 années de vie, pour des personnes atteintes d’un cancer décédées avant leur retraite. En 2017, cela représente au total plus de 2,3 millions d’années potentielles de vie perdues.
Face à ces constats, l’étude apporte des pistes d’évolution. L’augmentation de la prévention et du dépistage permettrait de maîtriser les dépenses liées aux soins en agissant en amont de la maladie. La régulation de ces dépenses implique également de revoir les principes de tarification des traitements : l’une des solutions avancées consiste à conditionner le remboursement à l’efficacité du traitement, un procédé mis en place en Allemagne, en Ecosse ou aux Etats-Unis. Enfin, sur le plan organisationnel, il est nécessaire de renforcer les outils diagnostic et apporter un meilleur appariement patient-traitement.
L’étude menée par le cabinet Asterès et l’Institut International de Cancérologie de Paris a permis d’analyser au plus près le coût annuel du cancer en France, qui comprend les coûts des soins en établissement ou de ville et les pertes de production pour l’économie.