Prendre le tournant de la prévention

Article Les Echos, 6 mai 2022, par Julien Damon, disponible ici

L’Institut Sapiens et la société Asterès se sont associés pour produire un panorama des enjeux de la prévention. Notre politique de santé publique en la matière n’est pas si mauvaise, mais elle pourrait être optimisée.

Idée. Mieux vaut prévenir que guérir. La chose est si rabâchée qu’elle n’est pas forcément si évidente. Du moins d’un point de vue comptable. Progression des maladies chroniques, vieillissement démographique, reprise des maladies contagieuses : voici trois ingrédients importants qui commandent, en tout cas, une attention accrue sur la prévention. Il s’agit d’accompagner, notamment pour bien vieillir. Il s’agit d’atténuer, quand les conséquences sont prévisibles. Il s’agit d’endiguer, quand les affections peuvent être stoppées.

Intérêt. L’Institut Sapiens et la société Asterès se sont associés pour produire un panorama des enjeux. Ils chiffrent à 0,6 % du produit intérieur brut (PIB) ce que représente la prévention en France, pour des dépenses courantes de santé qui représentent 8,6 % du PIB. La France, sur ce sujet, ne se situe finalement pas si mal. Cependant, la politique menée pourrait être optimisée, avec un rôle refondé pour les organismes complémentaires d’assurance maladie. En particulier dans les entreprises.