Le marché, meilleur outil pour casser "l’apartheid" territorial
La déclaration de Manuel Valls sur l’existence d’un « apartheid territorial, social, ethnique » en France a posé un débat clef : la puissance publique porte sa part de responsabilité dans l’existence de ghettos urbains. Une fois n’est pas coutume, la polémique n’a engendré un démenti ou des excuses mais des mesures de politiques publiques, présentées début mars dans le plan La Républiques en actes.
Dans le volet logement, deux mesures principales ont été annoncées :
– Améliorer la répartition du parc social en donnant aux préfets de régions le pouvoir d’imposer des logements sociaux dans les communes n’atteignant pas les 25% de logements sociaux et en limitant leur construction dans certains quartiers déjà bien pourvus.
– Favoriser l’implantation des familles pauvres dans des quartiers aisés grâce à des baisses de loyers dans certains HLM et en interdisant le relogement des ménages les plus pauvres dans les quartiers les plus difficiles.