Le secteur des cosmétiques : une résilience inégale face à la crise du Covid-19
Le secteur des cosmétiques a fortement souffert au premier semestre, avec une contraction des ventes d’environ 10 % selon les estimations d’Asterès, soit une baisse sensiblement similaire à la celle de la consommation moyenne des ménages. La situation est très différente selon les marchés: les produits d’hygiène ont connu un bond de leur chiffre d’affaires d’environ 50 %, alors que les produits de beauté se sont contractés de 25 %.
Sur l’ensemble de l’année 2020, le secteur des cosmétiques devrait moins souffrir que l’économie française. Le chiffre d’affaires du secteur en France serait en baisse de 5 %, contre 7% pour la consommation totale des ménages selon les estimations d’Asterès. La hausse annuelle sera de 30 % pour les produits d’hygiène alors que les produits de beauté enregistreront une baisse de 17 %.
Le secteur des cosmétiques, solide si on le considère dans sa totalité, se caractérise néanmoins par la fragilité des plus petites entreprises. Plusieurs éléments attestent de la bonne santé globale des entreprises de cosmétiques.Sur la décennie écoulée, le secteur s’est développé à un rythme pratiquement deux fois plus élevé que l’ensemble de l’économie française.
La reprise dans le secteur des cosmétiques devrait bénéficier des décisions de politique économique. Sur le marché national, le retour à la situation d’avant-crise devrait se produire en 2022.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par la FEBEA pour travailler sur l’impact de la crise sanitaire et économique du Covid-19 sur le secteur des cosmétiques.
Le secteur des cosmétiques a fortement souffert au premier semestre, avec une contraction des ventes d’environ 10 % selon les estimations d’Asterès, soit une baisse sensiblement similaire à la celle de la consommation moyenne des ménages. La situation est très différente selon les marchés: les produits d’hygiène ont connu un bond de leur chiffre d’affaires d’environ 50 %, alors que les produits de beauté se sont contractés de 25 %.
Sur l’ensemble de l’année 2020, le secteur des cosmétiques devrait moins souffrir que l’économie française. Le chiffre d’affaires du secteur en France serait en baisse de 5 %, contre 7% pour la consommation totale des ménages selon les estimations d’Asterès. La hausse annuelle sera de 30 % pour les produits d’hygiène alors que les produits de beauté enregistreront une baisse de 17 %.
Le secteur des cosmétiques, solide si on le considère dans sa totalité, se caractérise néanmoins par la fragilité des plus petites entreprises. Plusieurs éléments attestent de la bonne santé globale des entreprises de cosmétiques.Sur la décennie écoulée, le secteur s’est développé à un rythme pratiquement deux fois plus élevé que l’ensemble de l’économie française.
La reprise dans le secteur des cosmétiques devrait bénéficier des décisions de politique économique. Sur le marché national, le retour à la situation d’avant-crise devrait se produire en 2022.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par la FEBEA pour travailler sur l’impact de la crise sanitaire et économique du Covid-19 sur le secteur des cosmétiques.