L’apprentissage dans l’enseignement supérieur : un investissement créateur de valeur
L’apprentissage dans l’enseignement supérieur : un investissement créateur de valeur
L’apprentissage favorise la mise en relation des savoirs théoriques et pratiques, renforçant l’acquisition de compétences recherchées par les entreprises. En conséquence, les apprentis du supérieur – post-bac – bénéficient de taux d’insertion et de salaires plus élevés à la sortie de leur formation. Pour autant, les coûts de scolarité de l’apprentissage représentent un budget important, renchéri par l’aide à l’embauche.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’évaluer les coûts et bénéfices de l’apprentissage dans le supérieur afin d’en estimer sa rentabilité. Les différentes modélisations des impacts de l’apprentissage montrent que cette voie est rentable, aussi bien pour les finances publiques que pour l’ensemble de la collectivité. Au total, sur 4 années, l’apprentissage génère 425 000 emplois supplémentaires, 41 milliards d’euros de valeur ajoutée et rapporte 11 milliards d’euros aux finances publiques.
A partir des données publiées par le gouvernement, la présente étude fournit une estimation des différents impacts de l’apprentissage et les compare à une stratégie qui consisterait à favoriser la formation initiale et à fournir des aides aux jeunes demandeurs d’emploi. Les résultats montrent qu’un apprenti rapporte directement entre 2 000 et 5 000 euros de plus à la collectivité en raison d’un meilleur taux d’insertion et de salaires plus élevés à la sortie des études.
Au-delà de cet impact direct sur l’économie, l’étude fournit une estimation de l’ensemble des effets indirects et induits qui découlent de l’intégration des apprentis sur le marché du travail, via leur consommation et leur participation à la création de valeur. L’ensemble de ces effets sont estimés à partir d’une analyse contrefactuelle, comparant la situation actuelle à une situation où ces mêmes apprentis n’auraient eu le choix qu’entre une formation initiale et une recherche directe d’emploi. Il ressort de cette analyse que les apprentis génèrent indirectement 32 milliards d’euros de valeur ajoutée et 2,1 milliards d’euros de recettes publiques supplémentaires.
Ainsi, le meilleur taux d’insertion et les salaires plus élevés dont bénéficient les apprentis permettent de diminuer les aides à destination des jeunes demandeurs d’emploi et génèrent des recettes qui compensent les coûts de formation et l’aide à l’embauche des apprentis. A cet égard, chaque euro investi dans l’apprentissage plutôt que dans une stratégie combinant formation initiale et aides aux jeunes demandeurs d’emplois permet de générer 9% d’emplois supplémentaires. De même, pour chaque euro investi dans l’apprentissage plutôt que dans la formation initiale et dans des aides aux jeunes n’ayant pas trouvé d’emploi, la valeur ajoutée augmente de 17% et les recettes publiques de 30%. En d’autres termes, l’apprentissage dans le supérieur devrait être considéré comme un investissement créateur de valeur aussi bien pour la société que pour les finances publiques.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par Galileo Global Education pour travailler sur l’impact économique de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.
L’apprentissage favorise la mise en relation des savoirs théoriques et pratiques, renforçant l’acquisition de compétences recherchées par les entreprises. En conséquence, les apprentis du supérieur – post-bac – bénéficient de taux d’insertion et de salaires plus élevés à la sortie de leur formation. Pour autant, les coûts de scolarité de l’apprentissage représentent un budget important, renchéri par l’aide à l’embauche.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’évaluer les coûts et bénéfices de l’apprentissage dans le supérieur afin d’en estimer sa rentabilité. Les différentes modélisations des impacts de l’apprentissage montrent que cette voie est rentable, aussi bien pour les finances publiques que pour l’ensemble de la collectivité. Au total, sur 4 années, l’apprentissage génère 425 000 emplois supplémentaires, 41 milliards d’euros de valeur ajoutée et rapporte 11 milliards d’euros aux finances publiques.
A partir des données publiées par le gouvernement, la présente étude fournit une estimation des différents impacts de l’apprentissage et les compare à une stratégie qui consisterait à favoriser la formation initiale et à fournir des aides aux jeunes demandeurs d’emploi. Les résultats montrent qu’un apprenti rapporte directement entre 2 000 et 5 000 euros de plus à la collectivité en raison d’un meilleur taux d’insertion et de salaires plus élevés à la sortie des études.
Au-delà de cet impact direct sur l’économie, l’étude fournit une estimation de l’ensemble des effets indirects et induits qui découlent de l’intégration des apprentis sur le marché du travail, via leur consommation et leur participation à la création de valeur. L’ensemble de ces effets sont estimés à partir d’une analyse contrefactuelle, comparant la situation actuelle à une situation où ces mêmes apprentis n’auraient eu le choix qu’entre une formation initiale et une recherche directe d’emploi. Il ressort de cette analyse que les apprentis génèrent indirectement 32 milliards d’euros de valeur ajoutée et 2,1 milliards d’euros de recettes publiques supplémentaires.
Ainsi, le meilleur taux d’insertion et les salaires plus élevés dont bénéficient les apprentis permettent de diminuer les aides à destination des jeunes demandeurs d’emploi et génèrent des recettes qui compensent les coûts de formation et l’aide à l’embauche des apprentis. A cet égard, chaque euro investi dans l’apprentissage plutôt que dans une stratégie combinant formation initiale et aides aux jeunes demandeurs d’emplois permet de générer 9% d’emplois supplémentaires. De même, pour chaque euro investi dans l’apprentissage plutôt que dans la formation initiale et dans des aides aux jeunes n’ayant pas trouvé d’emploi, la valeur ajoutée augmente de 17% et les recettes publiques de 30%. En d’autres termes, l’apprentissage dans le supérieur devrait être considéré comme un investissement créateur de valeur aussi bien pour la société que pour les finances publiques.
Le cabinet ASTERES a été mandaté par Galileo Global Education pour travailler sur l’impact économique de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.